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Les plans FRET qui se sont succédés depuis 2003 n’ont fait qu’accélérer la spirale du déclin, en privilégiant une politique de marge et d’abandons de trafics qualifiés de non rentables financièrement.
Le bilan de ces dernières années est catastrophique : tous les indicateurs de trafic, de recette et de qualité se sont dégradés, l’appareil de production et

les organisations sont fragilisés, les compétences et les savoir-faire ont été bradés. Les effectifs ont baissé de manière importante. L’exemple de l’Île de France, première région économique d’Europe, est significatif tant la part de transport ferroviaire de marchandise

y est singulièrement faible.
Les cheminots avec leurs élus n’ont cessé de combattre ces orientations,

de mettre en garde les responsables politiques, les acteurs économiques. C’est sur ce constat alarmant que le CCE a engagé une procédure de droit d’alerte économique en juin 2012.
L’effet d’aubaine lié à la libéralisation du transport ferroviaire de marchandises loin de conduire, comme annoncé au niveau européen, au report modal vers le ferroviaire plus respectueux de l’environnement a, au contraire, engendré un report massif vers la route dont les coûts externes reposent principalement sur la collectivité.
Ainsi une poignée de grands groupes de transports, hégémoniques en France

ÉDITO

 et en Europe, ont fait le choix, bien qu’ils soient tous multimodaux, de favoriser la route pour augmenter leurs profits sans tenir compte des critères sociaux et environnementaux.
Les mesures fiscales mises en œuvre par l’Europe et l’État n’ont cessé de les aider que ce soit en termes d’exonération de charges, de financement des infrastructures routières, ou récemment de refus d’une « écotaxe »…

au détriment du développement durable !
La réforme du système ferroviaire ne prévoit pas plus le financement du système qu’elle n’aborde le FRET ferroviaire. Elle impose néanmoins que les futurs investissements d’infrastructures ferroviaires soient rentables… Jamais sur ces bases le TGV n’aurait vu le jour.
En entérinant « légalement » la concurrence faussée entre modes de transports au profit du mode routier, elle met en péril des milliers de kilomètres de lignes, tout en enjoignant le système ferroviaire à s’autofinancer.
Pour sortir du paradigme du tout routier et agir véritablement pour le climat et contre la pollution atmosphérique, de véritables engagements doivent être pris à la veille de la COP 21 au risque d’assister à une énième conférence environnementale sans lendemain.
D’autres choix sont possibles. Des pistes doivent être explorées plus avant comme en Île de France ou encore pour les ports.

Tous les acteurs doivent s’engager pour un développement économique respectueux des normes sociales et environnementales.

COLLOQUE

2 novembre

VILLENEUVE-ST-GEORGES

COLLOQUE COP 21
EDITORIAL
EDITORIAL

 

Les plans FRET qui se sont succédés depuis 2003 n’ont fait qu’accélérer la spirale du déclin.

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TÉMOIGNAGES

 

Nous sommes allés à la rencontre de deux cheminots qui parlent de leurs conditions de travail.

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CONTENU ET DÉROULÉ

 

3 grands thèmes sont au rendez-vous des débats de 9 heures 30 à 17 heures.

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DOSSIER DE PRESSE

 

Les ports français et l’enjeu ferroviaire :
un développement obligatoirement réciproque sous peine d’étiolement.

 

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COMPTE RENDU

 

Vous pouvez retrouver ici le compte rendu en vidéo et textuel du colloque

 

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